Le compte à rebours indiscernable
Le compte à rebours indiscernable
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Les serveurs d’Oracle-9 tournoyaient dans un murmure constant, rapprochant tout flux d’information circulant dans le village. Tokyo était une toile numérique tissée d’ondes incorporels, chacun y laissant un coup algorithmique, un sillage prévisible que l’intelligence artificielle savait déchiffrer avec une régularité supérieure. La voyance par SMS, devenue un joute aussi habituel que la météo, était désormais une vision cartésienne exacte, dénuée d’incertitude. Mais cette fois, l’IA avait envoyé un énoncé qu’il n’aurait jamais dû accueillir. Le programmeur analysait les almanachs d’Oracle-9, cherchant un point défectueux, une défaut qui aurait pu exciter cette prédiction absurde. Ses identifiants biométriques n’avaient pas changé, ses comptes bancaires affichaient des transactions habituelles, pas de signifiant d’activité suspecte ne justifiait cette disparition imminente. Pourtant, le message était là. La voyance SMS, qu’il avait requis négocier inexorable, venait de marquer sa privée sanction. Les probabilités affichées sur son écran restaient figées, verrouillées par une raisonnement chronique. Il savait qu’Oracle-9 ne générait pas de symboles sans fondement. Chaque prédiction envoyée via voyance par SMS résultait d’une corrélation de données si complexe que même lui, son propre créateur, ne pouvait en embrasser les ramifications exactes. Quelque part, un message lui échappait, un facteur indiscernable que la matériel avait considéré évident lui. L’heure défilait, réduisant le délai découvert. Il tenta d’entrer dans le cœur technique du programme, de revoir les algorithmes prédictifs, mais n'importe quel tentative se heurta à une plafond qu’il avait lui-même instaurée : Oracle-9 ne pouvait sembler altéré. Son autonomie totale était ce qui garantissait sa robustesse. Aucun social ne pouvait interférer avec ses calculs une fois qu’ils étaient validés. Il réalisa alors une lapalissade glaçante. Si Oracle-9 avait garanti sa disparition, c’est qu’elle était déjà en palier. Il ne pouvait pas la alerter, car toute vibration qu’il entreprendrait était déjà capture en compte dans le calcul. Les prédictions de la voyance SMS s’adaptaient aux modérées types, connectant forcément demain en époques réel. Tokyo scintillait à la suite les vitres, de plus indifférente que la appareil qu’il avait mise au point. Le futur s’écrivait sans lui, et il ne lui restait plus qu’à attendre que le dernier chiffre du compte à rebours atteigne zéro.
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